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Casino et jeux d’argent : la belle ascension du groupe Partouche

Encore méconnu du grand public avant l’année 1973, le groupe Partouche s’est peu à peu construit une belle réputation dans le monde des plus grands établissements de casinos de France, mais aussi d’Europe. Avec près de 39 établissements de jeu en France, une présence en Suisse et en Tunisie, cette entreprise connait un réel succès et figure parmi les leaders sur le marché. Découverte d’un groupe qui ne vit que pour la passion du jeu et du grand divertissement.

Au commencement de l’aventure Partouche

Isidore Partouche est le véritable pilier de l’entreprise Partouche. C’est d’ailleurs lui qui a donné son nom à l’enseigne. Ayant vécu en Algérie où il fut radioélectricien concessionnaire d’une marque, il s’est rapatrié en France en 1973, année où commence la grande aventure des casinos Partouche. Sa première acquisition fut le casino de Saint-Amand-les-Eaux au bord de la faillite, racheté puis redressé par la famille. Rien n’était joué d’avance. Pourtant, le Saint-Amand-les-Eaux fut un succès et la famille d’Isidore, ses frères et ses sœurs, vint lui prêter main forte pour ce redressement. Il fallait pourtant plus d’une réussite pour arrêter le grand chef d’entreprise. Il ne s’arrêta donc pas sur une si bonne lancée et poursuivra son acquisition de nouveaux établissements de jeux, particulièrement au nord du territoire : on citera notamment le Touquet en 1976 ou encore le casino de Vichy en 1989. Reprendre et remodeler est une chose, créer en est un autre. Dans le courant de l’année 1982, Isidore Partouche crée son propre casino à Calais. Il marque, dès lors, d’une nouvelle empreinte sa présence dans le monde du casino terrestre et sa vision du grand divertissement.

Le temps des machines à sous et de la confirmation

Le véritable tournant décisif pour le groupe Partouche fut le début des années 90 avec l’arrivée en force, dans ses espaces de jeux, des machines à sous. Si auparavant, les casinos se limitaient aux seuls jeux traditionnels, ces nouveaux jeux autorisés en France à partir de l’années 86, allait faire le bonheur de bien des casinos. Partouche suivit avec entrain la marche du progrès et ce fut un franc succès pour le groupe qui vit sa rentabilité grimper en flèche.

Depuis, bien décidé à se laisser porter par son succès et son sens du divertissement, l’entreprise n’a cessé de se développer et d’élargir son marché. Elle a aussi élargi sa couverture territoriale, avec l’acquisition d’établissements de jeux prestigieux et fort bien implantés, tels les casinos de La Ciotat, Royat, ou encore de Palavas et de Juan-les-Pins. En 1995, le groupe Partouche rentre sur le marché boursier en augmentant son capital, ce qui lui permet d’étendre son expansion et même de se transporter à l’étranger.

Le monde du divertissement avec un grand D

Comme toutes les entreprises qui réussissent, le groupe Partouche ne s’est jamais endormi sur ses acquis. Il est resté à l’affût des nouveautés pour se conformer à une clientèle de plus en plus exigeante et il a également su se mettre totalement à son service. Dans cette continuité, le groupe a diversifié ses offres en combinant services d’hôtellerie et casinos, à l’exemple de l’hôtel 4 étoiles de Juan-les-Pins et l’hôtel Aquabella d’Aix-en-Provence.

En 2016, Le groupe compte alors pas moins de 43 casinos en France, et 3 autres à l’étranger. Il possède aussi 5 « Pasinos », un terme propre au grand patron Isidore pour désigner un complexe de visiteurs où l’on propose jeux, espaces événementiels et spectacles. Plus que de vastes espaces de jeux, les casinos d’aujourd’hui et de demain doivent devenir ou être des espaces de loisir complets et intégrés : spectacles, animations variées, concerts, galas, humour, grands dîners, le casinos doit s’ouvrir sur le monde du divertissement avec un grand D. A l’image des plus grands établissements de Vegas, il peut même proposer ses espaces de manière modulaire aux entreprises ou aux particuliers. Bienvenue au Pasino !

Diversification et ouverture aux nouvelles technologies

Le succès pourrait sembler à son apogée, mais Isidore Partouche veut encore voir plus loin. Aucun progrès qui ne l’intéresse ou ne l’interpelle. C’est ainsi qu’il se lancera également dans la diversification de ses activités, pour s’ouvrir sur la maîtrise des nouvelles technologies. C’est pendant l’année 2006 que s’opère ce un nouveau changement de taille puisque le groupe a développé une nouvelle filiale. Du nom de « Partouche Interactive », elle sera spécialisée sur le développement de l’offre de jeux sur des nouvelles plateformes technologiques comme la télévision, la téléphonie mobile et l’internet. De nouveaux jeux font alors apparition sur les casinos Partouche, dont le Sic Bo et le Bingo.

En France, si la loi de 2010 a autorisé certains paris en ligne mais aussi le poker sur internet, les casinos restent encore contraints et ne peuvent déployer leur offre de jeux en ligne. Sans parler de s’ouvrir totalement au marché et à tous les utilisateurs, on pourrait imaginer que, pour un casino terrestre déjà sous licence, créer des espaces privatifs en ligne à l’usage de ses propres clients, puisse être, logiquement, autorisé. Hélas, cela non plus n’est pas possible. Dommage… Pendant le confinement ça aurait pu être une excellente solution d’autant que, de leur côté, les internautes passionnés de machines à sous et autres roulettes ou blackjack, ne se sont pas privés d’aller jouer au casino en ligne sur des sites comme celui-ci. Des centaines de sites le proposent, il suffit de se baisser. Que les amateurs de ce type de divertissement se réjouissent toutefois, avec le déconfinement, les établissements de jeux et bien sûr ceux du groupe Partouche aussi, commencent à aménager des plages horaires pour rouvrir leurs portes.