entreprisefamiliale.be https://www.entreprisefamiliale.be/ L'actualité des entreprises familiales Fri, 26 Feb 2021 15:24:48 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.entreprisefamiliale.be/wp-content/uploads/sites/117/2020/06/cropped-entreprise-familiale-site-32x32.png entreprisefamiliale.be https://www.entreprisefamiliale.be/ 32 32 Peugeot : 130 ans d’histoire de l’automobile https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/peugeot-130-ans-dhistoire-de-lautomobile/ https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/peugeot-130-ans-dhistoire-de-lautomobile/#respond Tue, 23 Jun 2020 19:41:40 +0000 https://www.entreprisefamiliale.be/?p=32 Peugeot, une marque mondialement connue, fait désormais partie du groupe Peugeot Société Anonyme (PSA) avec Citroën. Bien qu’elle partage son capital et ses droits de vote avec d’autres firmes, l’entreprise revient tout de même à la famille Peugeot. En 130 années d’existence, on peut dire que cette société familiale a fait du chemin pour en arriver à sa situation actuelle. Retour sur son histoire.

Peugeot à ses débuts

Avant même d’être une entreprise d’automobile, Peugeot fut d’abord une entreprise familiale sidérurgique, en 1810, menée par Jean-Frédéric et Jean-Pierre II Peugeot. En ces temps, elle produisait des accessoires et des armes pour l’armée de l’empereur, mais aussi des horloges, des buscs de corsets et des baleines de parapluies. En 1851, la compagnie s’est transmise de père en fils, et commença à diversifier ses activités. La fabrication s’est alors tournée vers les montures d’acier pour les crinolines, des accessoires de mode lancés par l’impératrice Eugénie.

L’année 1886 fut la première entrée de Peugeot dans le domaine des « véhicules ». La compagnie se lança alors dans la production de bicyclettes. Les motocyclettes ont suivi en l’an 1899.

Peugeot se tourne vers l’industrie de l’automobile

Sous la direction d’Armand Peugeot, l’entreprise familiale prend un nouvel élan vers la construction de l’automobile en 1889. Son premier véhicule fut à 3 roues, un tricycle à vapeur conçu avec l’ingénieur Léon Serpollet. Il n’a pourtant pas été commercialisé et est devenu une collection de l’exposition universelle de Paris. En janvier 1891 fut lancée la première production de voiture proprement dite, avec la sortie d’un véhicule « sans chevaux » et un moteur sous licence Daimler conçu par Émile Levassor. D’autres modèles ont suivi : les type 2 et type 3, d’une puissance de 8 chevaux pour une vitesse d’environ 15 km/h.

Crise économique de 1929, 1ère et 2ème guerre mondiale, de nombreuses tourmentes se sont succédé au fil des années, mais l’entreprise familiale a tenu bon. Bien que le lendemain de la guerre fut difficile, Peugeot continue toujours d’écrire son histoire jusqu’à produire sa première voiture Diesel en série, la fabuleuse 403 sortie en 1955.

Peugeot fait son entrée dans le groupe PSA

La société Holding Peugeot SA est officialisée en 1996. En 1970, elle devient le second constructeur d’automobiles français avec plus de 500 voitures produites par an, devancée par Renault. L’entreprise familiale tient son siège dans la ville de Sochaux où l’on retrouve aussi son plus gros site industriel. De nombreux accords sont signés par la suite avec d’autres firmes pour assurer la rentabilité de l’entreprise. En 1971 par exemple, une entente a été conclue avec Renault pour équiper la 604 du moteur PRV.

Fin 1974, la société signe avec Citroën et devient alors le groupe PSA, auquel s’ajouteront plus tard les marques DS Automobiles, Opel et Vauxhall. La famille Peugeot partage alors ses actions et son capital avec les autres membres du groupe, mais elle tient toujours l’entreprise, dont le siège est à Sochaux. En plus d’être un fleuron de technologie en matière de véhicules, et même si on les a quelquefois durement opposé, Peugeot reste, avec Renault, une partie intégrante du patrimoine national français et de son industrie automobile.

Contactez-nous :

Nous recherchons des témoignages sur l’aventure de Peugeot. Si vous avez un témoignage à apporter, contactez-nous via le formulaire de contact suivant :
[contact-form-7]

]]>
https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/peugeot-130-ans-dhistoire-de-lautomobile/feed/ 0
SEB : de l’atelier au géant de la grande distribution https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/seb-de-latelier-au-geant-de-la-grande-distribution/ https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/seb-de-latelier-au-geant-de-la-grande-distribution/#respond Fri, 12 Jun 2020 19:39:55 +0000 https://www.entreprisefamiliale.be/?p=30 Si la marque SEB est aujourd’hui une référence en matière d’électroménager, elle figure aussi parmi les marques Made in France les plus connues dans le monde. Créée en 1857 par la famille Lescure, cette entreprise possède actuellement de nombreuses autres marques. Au fil des ans, elle a su séduire le monde à l’aide de sa marque mais aussi de ses nombreux produits dérivées. On pourra citer, par exemple, les célèbres Tefal, Rowenta, Calor, Krups, Moulinex. Toutes aussi connues, célèbres et trustés et qui résonne à nos oreilles comme de grands noms du secteur electro-ménager et ménager. Dans les lignes qui suivent, vous trouverez une présentation de la société familiale SEB et de son parcours.

De l’atelier à l’essor international

Au milieu du XIXe siècle, le fondateur de cette grande firme, Antoine Lescure, est un rétameur ambulant qui a décidé d’installer son atelier à Solongey. Cet atelier de ferblanterie sera repris par son fils Jean Lescure, 35 ans plus tard. Il le transforma alors en une fabrique qui produit des ustensiles en fer blanc et emploie une trentaine de personnes. La troisième génération, incarnée par René Lescure restreindra considérablement l’effectif des employés avec l’acquisition d’une presse à emboutir. L’heure est déjà à la mécanisation.

Il faut attendre 1944 pour que l’entreprise soit enfin baptisée SEB par Jean et Henri, fils de René. Cette quatrième génération est l’auteur de la célèbre cocotte. SEB crée en 1953. Nouveau symbole de la cuisine ménagère de ces années là, la super cocotte connaît un succès retentissant et ne tarde pas à conquérir la France entière. Entre 1965 et 1975, fort d’une renommée grandissante, l’entreprise fera deux acquisitions majeures en rachetant Tefal et Calor. À travers une publicité accrue et la création de ses filiales européennes, elle se hissera bientôt sur le premier plan européen. SEB achète Rowenta dans les années 80. Quelques années plus tard, elle débute sa distribution à l’étranger à partir des filiales implantées dans plusieurs pays, ce qui marque son ouverture au monde entier.

Innovations et marques qui perdurent

La première recette du secret de cette entreprise familiale à l’incroyable réussite réside sans aucun doute dans l’innovation. En partant de sa super cocotte, la marque maîtrise actuellement les dernières technologies en matière de cuiseur vapeur. Elle a adopté un modèle industriel efficace qui repose sur l’ouverture aux nouveautés des Lescure. Non contente d’avoir innové en termes de produits ou de diversification, toutes les générations qui se sont succédé à la tête du groupe Seb ont aussi intégrer une optimisation constante de l’outil industriel. C’est sans nulle doute cette réceptivité et cette confiance en l’innovation, combinées à de grands talents de gestionnaires qui a permet aux héritiers de SEB de maintenir la firme dans sa position de numéro 1 mondial du petit équipement électroménager.

Avec une activité record en 2016 et des chiffres d’affaires impressionnants, la grande famille a aussi démontré sa capacité de miser sur des professionnels compétents. Dans ce cadre, il est important de souligner que, depuis l’année 2000, le Groupe SEB est dirigé par un chef d’entreprise qui n’est pas issu directement des rangs des Lescure. La famille fondatrice du groupe a démontré ici son sens de l’excellence autant que sa capacité à savoir déléguer des tâches aux personnes les plus compétentes. Même si cela implique de mettre une personne qui ne fait pas parti de la famille à la tête de l’entreprise.

]]>
https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/seb-de-latelier-au-geant-de-la-grande-distribution/feed/ 0
Casino et jeux d’argent : la belle ascension du groupe Partouche https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/casino-et-jeux-dargent-lincroyable-destinee-de-la-famille-partouche/ https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/casino-et-jeux-dargent-lincroyable-destinee-de-la-famille-partouche/#respond Sat, 16 May 2020 19:33:15 +0000 https://www.entreprisefamiliale.be/?p=26 Encore méconnu du grand public avant l’année 1973, le groupe Partouche s’est peu à peu construit une belle réputation dans le monde des plus grands établissements de casinos de France, mais aussi d’Europe. Avec près de 39 établissements de jeu en France, une présence en Suisse et en Tunisie, cette entreprise connait un réel succès et figure parmi les leaders sur le marché. Découverte d’un groupe qui ne vit que pour la passion du jeu et du grand divertissement.

Au commencement de l’aventure Partouche

Isidore Partouche est le véritable pilier de l’entreprise Partouche. C’est d’ailleurs lui qui a donné son nom à l’enseigne. Ayant vécu en Algérie où il fut radioélectricien concessionnaire d’une marque, il s’est rapatrié en France en 1973, année où commence la grande aventure des casinos Partouche. Sa première acquisition fut le casino de Saint-Amand-les-Eaux au bord de la faillite, racheté puis redressé par la famille. Rien n’était joué d’avance. Pourtant, le Saint-Amand-les-Eaux fut un succès et la famille d’Isidore, ses frères et ses sœurs, vint lui prêter main forte pour ce redressement. Il fallait pourtant plus d’une réussite pour arrêter le grand chef d’entreprise. Il ne s’arrêta donc pas sur une si bonne lancée et poursuivra son acquisition de nouveaux établissements de jeux, particulièrement au nord du territoire : on citera notamment le Touquet en 1976 ou encore le casino de Vichy en 1989. Reprendre et remodeler est une chose, créer en est un autre. Dans le courant de l’année 1982, Isidore Partouche crée son propre casino à Calais. Il marque, dès lors, d’une nouvelle empreinte sa présence dans le monde du casino terrestre et sa vision du grand divertissement.

Le temps des machines à sous et de la confirmation

Le véritable tournant décisif pour le groupe Partouche fut le début des années 90 avec l’arrivée en force, dans ses espaces de jeux, des machines à sous. Si auparavant, les casinos se limitaient aux seuls jeux traditionnels, ces nouveaux jeux autorisés en France à partir de l’années 86, allait faire le bonheur de bien des casinos. Partouche suivit avec entrain la marche du progrès et ce fut un franc succès pour le groupe qui vit sa rentabilité grimper en flèche.

Depuis, bien décidé à se laisser porter par son succès et son sens du divertissement, l’entreprise n’a cessé de se développer et d’élargir son marché. Elle a aussi élargi sa couverture territoriale, avec l’acquisition d’établissements de jeux prestigieux et fort bien implantés, tels les casinos de La Ciotat, Royat, ou encore de Palavas et de Juan-les-Pins. En 1995, le groupe Partouche rentre sur le marché boursier en augmentant son capital, ce qui lui permet d’étendre son expansion et même de se transporter à l’étranger.

Le monde du divertissement avec un grand D

Comme toutes les entreprises qui réussissent, le groupe Partouche ne s’est jamais endormi sur ses acquis. Il est resté à l’affût des nouveautés pour se conformer à une clientèle de plus en plus exigeante et il a également su se mettre totalement à son service. Dans cette continuité, le groupe a diversifié ses offres en combinant services d’hôtellerie et casinos, à l’exemple de l’hôtel 4 étoiles de Juan-les-Pins et l’hôtel Aquabella d’Aix-en-Provence.

En 2016, Le groupe compte alors pas moins de 43 casinos en France, et 3 autres à l’étranger. Il possède aussi 5 « Pasinos », un terme propre au grand patron Isidore pour désigner un complexe de visiteurs où l’on propose jeux, espaces événementiels et spectacles. Plus que de vastes espaces de jeux, les casinos d’aujourd’hui et de demain doivent devenir ou être des espaces de loisir complets et intégrés : spectacles, animations variées, concerts, galas, humour, grands dîners, le casinos doit s’ouvrir sur le monde du divertissement avec un grand D. A l’image des plus grands établissements de Vegas, il peut même proposer ses espaces de manière modulaire aux entreprises ou aux particuliers. Bienvenue au Pasino !

Diversification et ouverture aux nouvelles technologies

Le succès pourrait sembler à son apogée, mais Isidore Partouche veut encore voir plus loin. Aucun progrès qui ne l’intéresse ou ne l’interpelle. C’est ainsi qu’il se lancera également dans la diversification de ses activités, pour s’ouvrir sur la maîtrise des nouvelles technologies. C’est pendant l’année 2006 que s’opère ce un nouveau changement de taille puisque le groupe a développé une nouvelle filiale. Du nom de « Partouche Interactive », elle sera spécialisée sur le développement de l’offre de jeux sur des nouvelles plateformes technologiques comme la télévision, la téléphonie mobile et l’internet. De nouveaux jeux font alors apparition sur les casinos Partouche, dont le Sic Bo et le Bingo.

En France, si la loi de 2010 a autorisé certains paris en ligne mais aussi le poker sur internet, les casinos restent encore contraints et ne peuvent déployer leur offre de jeux en ligne. Sans parler de s’ouvrir totalement au marché et à tous les utilisateurs, on pourrait imaginer que, pour un casino terrestre déjà sous licence, créer des espaces privatifs en ligne à l’usage de ses propres clients, puisse être, logiquement, autorisé. Hélas, cela non plus n’est pas possible. Dommage… Pendant le confinement ça aurait pu être une excellente solution d’autant que, de leur côté, les internautes passionnés de machines à sous et autres roulettes ou blackjack, ne se sont pas privés d’aller jouer au casino en ligne sur des sites comme celui-ci. Des centaines de sites le proposent, il suffit de se baisser. Que les amateurs de ce type de divertissement se réjouissent toutefois, avec le déconfinement, les établissements de jeux et bien sûr ceux du groupe Partouche aussi, commencent à aménager des plages horaires pour rouvrir leurs portes.

]]>
https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/casino-et-jeux-dargent-lincroyable-destinee-de-la-famille-partouche/feed/ 0
Michel Leclercq et l’aventure de Décathlon https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/leclerc-de-michel-a-edouard-et-decathlon/ https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/leclerc-de-michel-a-edouard-et-decathlon/#respond Tue, 05 May 2020 19:36:30 +0000 https://www.entreprisefamiliale.be/?p=28 Succès fulgurant ? Nombreux sont ceux qui en rêveraient en tout cas ! Parti à sept employés à ses débuts, Décathlon en compte désormais près de 70 000. Aujourd’hui, l’entreprise fait même partie des plus performantes sur le marché mondial. Découvrons le parcours passionnant de cette société qui naquit sur l’initiative d’un grand leader Michel Leclercq et ses idées révolutionnaires.

Une histoire qui remonte en 1976

C’est en 1976 que Michel Leclercq a eu l’idée d’implanter une première grande surface d’articles de sport qui allait devenir l’actuel Décathlon. Cette initiative lui a été inspirée par six de ses amis qui étaient tous passionnés d’activités physiques. Il faut dire aussi que la famille Leclercq avait un véritable penchant pour les chaînes de grande distribution. Michel a suivi le cours du fleuve, comme un de ses cousins qui lui aussi deviendra célèbre dans ce secteur : Gérard Mulliez, créateur d’Auchan, issu d’une famille du Nord fondatrice de plusieurs enseignes (Saint-Maclou, Kiabi, Norauto ou Kiloutou).

Depuis sa création, l’entreprise Décathlon a parcouru bien du chemin pour se hisser au sommet. Le groupe compte actuellement près de 1176 points de vente répartis dans 28 pays et son chiffre d’affaires avait déjà atteint le cap des 10 milliards d’euros en 2016. Cette même année, Décathlon a ouvert 164 nouveaux magasins : un véritable jeu de go et un quadrillage du territoire à faire pâlir bien des tenanciers de grandes surfaces. De nos jours, Décathlon est implanté dans de nombreux pays à travers le monde, dont la Malaisie, la Slovénie et la Côte d’Ivoire sont les plus récentes. Avec plus de 300 grandes surfaces, la France reste son marché principal, la Chine et l’Espagne viennent derrière.

Créer sa propre enseigne mais aussi ses produits, une idée qui fera la différence pour Décathlon

Le véritable succès de Décathlon repose sur la commercialisation de produits fait maison. L’entreprise n’hésite pas à proposer ses propres produits, marques et solutions pour répondre à la demande des clients. Cela permet à l’enseigne de se libérer des contraintes imposées par les distributeurs, leur obligeant à se défaire d’une grande partie de leur marge. L’idée fonctionne à merveille. Elle sera suivi à plus d’une reprise dans le domaine de la grande distribution.

Décathlon crée ainsi sa propre marque Flex, dédiée spécialement au cricket, le sport le plus populaire de l’Inde. En tout, près de 70 % d’articles que l’on retrouve dans l’enseigne sont de fabrication interne. La plupart sont même dûment déposés et labellisés comme Btwin (vélo), Quechua (randonnée) et Tribord (sports nautiques et aquatiques), Wed’ze (ski et snowboard), Kalenji (course à pied) et Kipsta (sports collectifs).

L’innovation, une autre grande force de Décathlon

Pour acquérir cette renommée, Decathlon s’est toujours projeté vers l’avenir pour devancer ainsi ses concurrents sur le marché de la grande consommation. Avec pour code de conduite, l’innovation, il a pu se démarquer de poids lourds comme Adidas ou Nike. Cette stratégie s’est révélée très efficace sur le long terme, puisque l’entreprise fonctionne maintenant avec environ une quarantaine de brevets déposés chaque année.

La grande surface n’est donc que la partie immergée d’une activité qui passe par énormément de R&D. Les ingénieurs de chez Décathlon travaillent sans relâche pour fournir des produits innovants, alliant confort et praticité. A l’évidence le grand public suit et plébiscite cette stratégie. La tente Quechua en est un parfait exemple, avec plus de 10 millions de ventes dans le monde. Un nuage de marques de qualité hébergée par une même enseigne, pour réussir ce pari, il fallait plus qu’un esprit d’entreprise, une touche de génie !

]]>
https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/leclerc-de-michel-a-edouard-et-decathlon/feed/ 0
Bonduelle, le succès mis en boite https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/bonduelle-le-succes-mis-en-boite/ https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/bonduelle-le-succes-mis-en-boite/#respond Sat, 04 Apr 2020 19:30:09 +0000 https://www.entreprisefamiliale.be/?p=23 Depuis 1853, Bonduelle s’est développé grâce au travail acharné de plusieurs générations d’une même et unique famille. À la veille de l’ère de la 7ème génération, cette entreprise familiale continue de conquérir les assiettes du monde entier. Du Canada à la Russie, les légumes Bonduelle se sont fait une place de choix sur le marché agroalimentaire mondial et comptent bien poursuivre leur marche vers le succès. Vous trouverez, dans cet article, une brève historique de la success story de cette entreprise familiale et ses secrets.

Plus de 165 ans d’histoire et des débuts incertains

Parti d’une affaire de distillerie de grains, durant la seconde moitié du XIXè siècle, le géant de l’agroalimentaire Bonduelle a perduré jusqu’à aujourd’hui. Tout à commencé par une association : celle de Louis Bonduelle et Louis Lesaffre en 1853. La petite affaire prospère jusqu’à la troisième génération où l’entreprise fait face au premier dilemme de son histoire. À la suite d’un désaccord entre les héritiers, on décidera alors d’effectuer la scission de l’entreprise et que chacun reprenne ses billes. La part de la famille Bonduelle est alors reprise et dirigée par le grand-père de l’actuel PDG.

En 1926, ce dernier part dans le Nord de la France et s’installe dans une ferme situé dans un petit village appelé Renescure. En faisant le tour de ses capitaux, il lui vient à l’esprit de construire, en plus de son activité de distillerie, un atelier de conserverie basé sur des produits de la ferme. À cet instant, il ne se doute pas encore qu’il était en train de poser les jalons d’une future grande firme française. Après la guerre, l’entreprise s’affranchit de ses partenaires dans le monde de la distribution pour créer sa propre marque. Au milieu des années 50, elle connait le plus grand tournant de son historique. Suite au contexte de l’époque, l’arrêt des distilleries a été subventionné par le gouvernement. L’entreprise décide alors de se tourner entièrement vers la conserverie.

La petite entreprise locale qui va conquérir le monde

Vers la fin des années 80, Bonduelle pose l’internationalisation de ses produits comme l’un de ses stratégies motrices. Elle gagne alors son pari et conquiert d’abord la majeure partie du marché français avant de partir à l’assaut de plusieurs pays européens. Après avoir saisi le marché Européen, Bonduelle s’attaque au marché américain. Rien ne semble plus l’arrêter. Du Canada aux Etats-Unis, l’entreprise familiale fera de très bons rachats en s’implantant dans le contient.

D’après Christophe Bonduelle, l’actuel PDG de cette grande entreprise familiale, cette success story est le fruit d’un mélange constant de continuité dans la changement. Maintien de la tradition et projection dans l’avenir, un recette qui a, il est vrai, souri, à la firme. Toujours selon ses dires, la clé d’une constante évolution d’une entreprise familiale repose sur la capacité de chaque génération à se distinguer : contribuer à apporter sa part à l’édifice et ensuite viser à transmettre l’ensemble de cet héritage à la génération suivante. Dans les clés de son succès, la famille Bonduelle fait encore reposer la prospérité de son entreprise sur 7 belles valeurs appliquées et actualisées au quotidien : l’excellence, la simplicité, le souci de l’homme, l’intégrité, l’ouverture et la confiance.

]]>
https://www.entreprisefamiliale.be/non-classe/bonduelle-le-succes-mis-en-boite/feed/ 0